C'est le slogan qui prévaut depuis voilà bientôt sept ans chez les animateurs de l'association Project'Heurts dans leur audacieuse gageure de réaccoutumer le public à la « sortie » cinéma. En marge des projections, l'association s'emploie à multiplier les stages d'initiation aux techniques du cinéma. Les dernières rencontres cinématographiques ont, dans ce sens, abrité un atelier de formation dans les techniques du film d'animation. La prochaine édition, qui se déroulera du 13 au 19 juin prochain, sera plutôt consacrée à un atelier d'écriture du court métrage. Les inscrits, nous confie Lehna Hammouche, une animatrice de Project'Heurts, dont les scenarii seront sélectionnés, seront ainsi assistés dans la correction de leur script par des critiques de cinéma, le tunisien Tahar Chikhaoui et la française Stéphanie Durand Barracaud, assistés par un critique de théâtre, l'algérien Smail Soufit. Au chapitre formation toujours, une initiation, dirigée par des professionnels, survolera les différentes techniques de réalisation d'un film. Elle sera dans le carnet de bord de la première édition des rencontres cinématographiques juniors prévue à la fin de l'année et visant pour public les lycéens plus particulièrement. Il faut dire que les jeunes sont ceux parmi les cinéphiles qui ont montré le plus de curiosité au fil des séances de projection animées par l'association. C'est le sentiment que l'on a eu à la fin du débat qui a suivi la projection de « Persépolis » de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud. Un film d'animation autobiographique qui a reçu le prix spécial jury Cannes 2007.