Longtemps attendus, les logements de la cité EPLF de la nouvelle ville Ali Mendjeli ont été enfin attribués à qui de droit. Cependant, ils ont en déçu plus d'un. En effet, les locataires et propriétaires de ces logements ont très vite constaté des anomalies dans ces derniers ; entre murs pleins de bosses, plafonds de piètres finitions et plomberie défectueuse, les exemples sont loin de manquer. Pourtant, la cité EPLF a hérité d'un emplacement de choix, non loin du marché et aux abords des stations de bus et taxis. Néanmoins, emménager dans ces « nouveaux » logements équivaut à entreprendre de gros travaux, à commencer par le remplacement de toute la tuyauterie ainsi que tous les « équipements made in China » de la salle de bain et de la cuisine. Se hasarder à garder de telles installations ne pourrait causer que des désagréments, et non des moindres, aux propriétaires. L'étanchéité, un point qui fait tâche d'huile, ou plutôt « flaque d'eau » ne semble n'avoir aucune importance pour les maîtres d'œuvre de la cité 864 logements EPLF Ali Mendjeli ; les appartements laissent passer des trombes d'eau à chaque fois qu'il pleut, transformant les pièces en lacs. Quant aux cages d'escalier, elles ne dérogent pas au reste. L'aspect extérieur semble correct grâce aux passages assez espacés et à la peinture plus ou moins réussie, mais le revers de la médaille se présente au niveau des cours intérieures censée abriter des petits espaces de jeux pour enfants et qui, en réalité, accueillent débris et détritus, donnant à ces cours un aspect de décharge publique. Les habitants occupant les rez-de-chaussée sont vraiment à plaindre au vu des gravats qui s'entassent tout près de leurs appartements, laissés là, sans respect et sans gêne par les constructeurs. Dans l'attente de voir tous les logements occupés par leurs propriétaires et de s'organiser en association de quartier, afin de remédier à cet état de choses, les habitants demeurent toujours à la merci des aléas météorologiques et autres nuisances.