C'est à une désagréable surprise que sont confrontées les Entreprises de promotion du logement familial (Eplf), venues investir à Constantine. En effet, des entreprises locales, d'une compétence «limitée», auxquelles des travaux ont été confiés, ont placé les Eplf dans une situation inconfortable, par les retards considérables enregistrés. Les entreprises ne semblent pas maîtriser la réalisation des projets ni dans le temps ni dans l'espace. C'est le cas des Eplf de Boumerdès, Oum El Bouaghi et Bordj Bou Arréridj, ayant essentiellement concentré la réalisation de logements sociaux participatifs et promotionnels sur le plateau de Zoughi et la nouvelle ville de Ali Mendjeli. Au rythme où vont les travaux de réalisation, on est très loin de répondre au programme ambitieux tracé par les Eplf. Ce fut le cas de l'Eplf de Boumerdès, la première à avoir investi à Constantine et c'est le cas également pour l'Eplf de Bordj Bou Arréridj, dernière à venir s'installer dans la ville des Ponts. Armée d'un programme devant permettre la réalisation de 328 logements LSP, l'entreprise est soumise à de véritables difficultés, comme l'état d'abandon du chantier situé à la nouvelle ville de Ali Mendjeli, par l'entreprise à laquelle l'Eplf avait confié le lancement des travaux. Comme celle de Boumerdès, de Bordj Bou Arréridj, l'Eplf de Oum El Bouaghi connaît également un retard non négligeable ayant poussé plusieurs demandeurs de logements à se désister. A ce titre, croyant réaliser de bonnes affaires, les Eplf de Boumerdès, Bordj Bou Arréridj et Oum El Bouaghi se retrouvent piégées par l'incompétence avérée des petites entreprises locales.