Isolés dans un quartier presque inaccessible de par l'état impraticable de la route, les habitants de T'har ne savent plus à quel saint se vouer pour crier leur ras-le-bal face à une situation qui n'a que trop duré. Ces derniers s'insurgent contre les lenteurs qui empêchent toujours le lancement du projet de réfection de cette route devenue le cauchemar et la hantise des habitants. Le projet en question a été financé à hauteur d'une enveloppe de 36 millions de dinars avant d'être confié à un entrepreneur pour sa réalisation, selon des habitants, qui déclarent ne pas savoir pour quelle raison les travaux de réfection de cette route n'ont pas encore été lancés. Une source bien informée nous a, toutefois, précisé que l'entrepreneur en question n'attend plus que la signature de l'ordre de service pour entamer les travaux dans les tout prochains jours. Pour l'histoire, T'har est un grand quartier populaire, situé à la périphérie de la ville, qui a bénéficié de la réalisation d'un projet d'amélioration urbaine, mais qui demeure toujours plongé dans l'isolement à cause de l'état de la route la reliant au centre-ville.