La Fntmmee souligne, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, que la protestation ira crescendo jusqu'à la satisfaction de la revendication salariale des travailleurs du secteur. Durant les débats, auxquels ont assisté le secrétaire général de la Fntmmee, Kerdjani Mohamed Sedik, et le secrétaire national chargé des litiges au sein de l'UGTA, Boualem Bouzidi, les cadres syndicaux ont «vigoureusement» dénoncé les pratiques «irresponsables» orchestrées par certaines parties qui visent la déstabilisation des entreprises et la privation des travailleurs des augmentations salariales en dépit de l'existence d'une volonté politique et syndicale pour ces revalorisations. Le SG de la fédération et des membres du secrétariat ont fait état du rythme difficile emprunté par les négociations en raison du niet opposé par la SGP pour l'augmentation des salaires. Les cadres syndicaux de la Fntmmee ont tiré la sonnette d'alarme sur la situation sociale «dangereuse» dans laquelle subsistent les travailleurs du secteur en raison de la récession de leur pouvoir d'achat. La Fntmmee réitère, ainsi, sa revendication portant augmentation des salaires, y compris en faveur des travailleurs dont les entreprises sont exposées à la cession. En sus de la plate-forme qui est l'objet de négociations avec la SGP, la Fntmmee a adopté, hier, quatre revendications additionnelles, dont le respect de la disposition 6 qui stipule la nécessité de la participation du partenaire social dans toutes les étapes de la privatisation ou de partenariat. En outre, la Fntmmee appelle à la poursuite de l'assainissement financier des entreprises économiques, et exige le règlement des salaires impayés. Sur un autre plan, les cadres syndicaux de la Fntmmee exigent la protection des aspirations et des acquis des travailleurs, en faveur du Pacte économique et social, dont l'élaboration est en cours entre l'UGTA et le gouvernement.