Nous n'arrêterons pas notre contestation jusqu'à satisfaction de nos revendications », a affirmé, hier, le secrétaire général de la Fédération des industries mécanique et électronique de l'UGTA, M. Kerdjani Mohamed Sedik, contacté par nos soins. Les syndicalistes représentant les différentes branches de ce secteur sont plus déterminés à poursuivre la protestation. Depuis l'achoppement des négociations avec les Sociétés de gestion des participations de l'Etat (SGP) autour des conventions collectives de branches, les travailleurs n'ont pas décoléré. Ayant contesté, mercredi dernier, devant le siège de la SGP, la fédération en question, selon notre interlocuteur, tiendra, demain, un nouveau rassemblement devant la SGP EQUIPAG, dont le siège est sis à El Achour, à Alger. Le conflit entre les deux parties, rappelons-le, porte sur l'augmentation des salaires. « Nous avons fait une concession. Au lieu de 40% d'augmentation, nous exigeons maintenant 16% pour les entreprises faibles et 24% pour celles ayant une bonne santé financière », a souligné Kerdjani Mohamed Sedik. Toutefois, la situation demeure toujours bloquée. Pas de reprise des négociations et pas d'autres solutions qui se profilent à l'horizon, alors que l'UGTA, le gouvernement et le patronat s'apprêtent à tenir dans quelques jours la réunion tripartite. Pour notre interlocuteur, la fédération utilisera tous les moyens pacifiques possibles pour arracher l'augmentation voulue. « Nous avons toujours revendiqué pacifiquement. Nous avons pris nos responsabilités, maintenant, c'est au gouvernement d'arbitrer », a-t-il expliqué. Et d'ajouter : « Il y a une volonté de laisser aller les choses. »Ainsi, il semble que la solution finale sera l'arbitrage du gouvernement, d'autant que la date de la tripartite devant trancher toutes ces questions approche. En effet, dans une déclaration à la presse, Sidi Saïd, secrétaire général de la centrale syndicale avait affirmé que la réunion tripartite aura lieu, au plus tard, samedi prochain.