Pour le site de Merj Eddib, le taux est de 85% alors que celui de Boulkeroua est à 95% d'achèvement.» Un fait qui devrait permettre d'attribuer très prochainement les 500 unités du programme. Au sujet des dates éventuelles d'attribution, le directeur de l'agence de Skikda déclare : «Nous avons retenu à notre niveau deux dates prévisionnelles d'attribution, et je dis bien prévisionnelles, car il se pourrait qu'un détail de chantier vienne nous perturber. Mais en tout état de cause, nous prévoyons de livrer 300 logements à la fin du mois de novembre prochain et au plus tard au début du mois de décembre. Ces 300 unités se répartissent comme suit : 200 logements au site de Boulkeroua et 100 logements à l'îlot 1 de Merj Eddib. C'est l'îlot qui longe le ruisselet de la cité chaâba. Les 200 logements restants de l'îlot 2 du site de Merj Eddib seront, quant à eux, attribués au courant du premier bimestre de l'année 2007.» Abordant le volet propre aux attributions et à notre question de savoir le mode retenu pour l'affectation des logements, le directeur de l'agence AADL s'est montré très explicite en déclarant : «On procédera par tirage au sort aussi bien pour la première attribution que la deuxième. Ce tirage sera procédé par un logiciel spécifique de l'AADL.» Et de continuer : «Les premiers critères qui seront considérés dans l'affectation du logement de l'étage sont par ordre d'importance : le nombre de personnes par famille, l'âge de l'acquéreur et du conjoint puis vient l'état de santé du demandeur, de son conjoint et de ses enfants.» Ces critères seront, a priori, comptabilisés par le logiciel de l'AADL en fonction de l'étude des dossiers des bénéficiaires. Abordant par la suite les rumeurs insistantes qui avancent, çà et là, que plusieurs bénéficiaires se seraient désistés, le directeur de l'agence a catégoriquement infirmé en déclarant : «Il n'y a aucun désistement. D'ailleurs, qui refuserait un logement en phase d'achèvement ?» Les raisons des retards enregistrés dans le programme seraient, aux dires du directeur, purement techniques. «Le retard a été occasionné beaucoup plus au début du projet. La contrainte du site avait nécessité à l'époque l'implantation de pieux.» Aujourd'hui, les travaux vont bon train. Les façades sont déjà repeintes et on s'attelle à parachever les deux sites. On apprendra, par ailleurs, que les légers retards occasionnés ces derniers temps sont beaucoup plus dus au manque de la main-d'œuvre chinoise et aussi à la problématique des ascenseurs. Le constructeur chinois avait tenté, et à deux reprises, d'installer des ascenseurs de très mauvaise qualité. Chose qui n'a pas été du goût de l'AADL qui s'est montrée intransigeante en ordonnant que ces engins soient de meilleure qualité. «Nos logements disposeront d'ascenseurs allemands de très bonne qualité et laissez-moi vous dire que notre programme est parmi les rares à travers le territoire national à s'équiper de tels ascenseurs.»