D'emblée, Zoubir Bachi déclare : «La réglementation concernant la gestion des associations sportives est claire : si le quorum n'est pas atteint, l'AG sera reportée sous huitaine ou quinzaine pour la tenir quel que soit le nombre des présents. Or, la DJS qui devait jouer le rôle d'arbitre en cas de litige a transgressé ses prérogatives et bafoué la loi par l'installation d'un directoire.» Bachi ira plus loin dans son intervention et affirme que «les statuts du MCA dans son article 9 stipulent que tous les anciens joueurs sont membres de droit de l'assemblée, chose qui n'a pas été faite et aucun parmi les anciens joueurs n'a été autorisé à prendre part aux travaux de l'AG ordinaire sous prétexte que ce ne sont pas eux qui ont élu le président Messaoudi». Bachi s'interroge alors comment se fait-il qu'un ancien dirigeant, en la personne M. Zedek, a été inscrit sur la liste (d'où la liste 109+1) et autorisé à participer à l'AG. Par cette façon d'agir, l'ancien milieu de terrain du MCA des années 1970 estime qu'ils ont été privés de leur droit absolu, «celui de s'exprimer et de participer à l'AG». Dans la foulée, Sid-Ali Assloum, secrétaire général de la Fondation Derriche, se voulant plus clair, a pris la parole pour affirmer que réglementairement, le directoire est illégal et constitue un déni de justice. «L'installation d'un directoire obéit à une situation exceptionnelle. Or, ce n'est pas le cas puisque l'événement était la présentation des bilans moral et financier des deux dernières années. Si le quorum n'est pas atteint, l'AG doit être reportée sous huitaine ou quinzaine et la tenir ensuite quel que soit le quorum. De ce fait, le directoire est illégal et constitue un déni de justice. D'ailleurs, une action en justice a été intentée par les anciens joueurs du club.» N'ayant pu soutenir la situation dans laquelle s'est embourbée le doyen des clubs algériens, un ancien dirigeant, en la personne de Mokhtar Djazouli, n'est pas allé avec le dos de la cuillère et accuse ouvertement M. Maârif d'être derrière cette confusion. Il affirme devant un parterre de journalistes et d'anciens joueurs que «Maârif n'a jamais été secrétaire général du club et qu'il ne représente rien au Mouloudia». Bachi a enfin repris la parole pour conclure : «Nous continuons à combattre et militer jusqu'au rétablissement de nos droits et je souhaite que le MCA retrouve son statut de club amateur régi par les mêmes lois que toutes les équipes du pays».