Réplique n Face aux derniers événements qui ont secoué la maison MCA, la cacophonie et l'impasse qui y règnent, la Fondation Braham-Derriche a tenu à organiser hier un point de presse. Prenant la parole, l'ex-numéro huit des Vert et Rouge Zoubir Bachi est allé droit au but en déclarant que le scénario mis en scène lors de l'assemblée générale est inconcevable. «La situation qui prévaut au sein du Doyen est lamentable. Des gens qui sont supposés respecter la loi ont tout fait pour la piétiner. Nous avons assisté à un grave dérapage de la part de la Djsl lors de cette assemblée générale qui ne devait pas avoir lieu. C'est une grave entorse à la justice et à la démocratie dans ce pays.» Bachi et les membres de l'association ont tenu à dénoncer le parti pris par la Dsjl dans cette histoire qu'ils qualifient de flagrant. Ils insistent sur le fait que la désignation d'un directoire pour gérer les affaires du club est une violation des lois de la République dans la mesure où tout plaide pour le report de cette assemblée (absence du président et quorum non atteint). «Nous n'allons pas nous taire. Comme première démarche, nous avons entrepris une action en justice contre cette Djsl et nous allons nous battre jusqu'à ce que nous recouvrons nos droits. Nous demandons à être réhabilités conformément à l'article 9 des statuts de l'association El-Mouloudia», poursuit Bachi. La Fondation Derriche a haussé le ton cette fois en désignant directement du doigt le président d'honneur de l'association El-Mouloudia, Rachid Marif, et le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, d'être derrière cette manœuvre sur le dos d'un club de l'envergure du MCA qui le mènera droit au musée si ce n'est au cimetière. Les membres de la Fondation estiment que le temps est venu pour faire face à ses tentatives de dénigrement que subissent le club et ses enfants authentiques de la part d'une sphère de l'Etat et surtout de ne pas reculer dans leurs actions qui ont pour but de réhabiliter le nom du MCA. «En tant qu'association, nous exigeons le respect des lois de la République. Nous sommes prêts pour ce combat frontal face aux forces occultes qui veulent accaparer les rênes du club. Nos revendications sont justes, ce qui nous a encouragés à procéder à une action civilisée, à savoir enclencher une procédure judiciaire qui est en cours pour recouvrer nos droits. Nous sommes confiants d'obtenir gain de cause et nous faisons confiance à la justice du pays», conclut Bachi. Il faut dire que la Fondation, sans se mettre dans «la peau de l'avocat du diable» en reprenant l'expression d'un de ses membres, n'est pas là pour défendre le docteur Messaoudi, mais pour le respect de la loi. Cette Fondation a toujours défendu la conformité des lois et fait tout pour que cette guerre des clans cesse. Malheureusement, les membres de cette Fondation assistent au pourrissement d'une situation qui est apocalyptique, mais ils sont décidés plus que jamais à s'impliquer dans les affaires du club.