A priori, c'est une région à vocation agricole et touristique, vu le littoral de Guerbès. La tomate industrielle et les vergers qui constituent la richesse et la source de revenus de la population, n'en sont pas moins insuffisants, car tributaires des aléas atmosphériques. Le secrétaire général de la commune, Tahar Merdji, nous dira : «Les ressources de l'APC sont vraiment maigres et insignifiantes. La seule ressource principale qui existait par le passé, c'était la sablière de Guerbès. Aujourd'hui, elle est entre les mains d'un privé. La commune subsiste avec les subventions de l'Etat.» Dans le cadre du PCD, la commune a bénéficié l'année écoulée d'un budget de l'ordre de 60 millions de dinars, ce qui a permis de mener à bien les opérations d'assainissement, d'électrification rurale et de rénovation des réseaux de l'AEP, à 95% d'après le SG. Pour les mechtas de Lekheidra et Lekhmissa, une enveloppe de 6 millions de dinars a servi pour l'AEP. Deux forages sont également prévus pour Djendel-Centre. En somme, le problème d'eau ne se posera plus avec acuité comme aujourd'hui, lorsque la nouvelle station de traitement à partir du barrage de Zit Emba entrera en activité. Elle sera d'un grand apport pour plusieurs communes limitrophes. Pour rappel, cette station de traitement est en cours de réalisation depuis 4 mois déjà et si les délais sont respectés, elle sera fonctionnelle d'ici une année au plus tard. Le programme de l'habitat à Djendel dispose actuellement de 108 logements sociaux en cours d'achèvement et d'un programme de 273 logements ruraux répartis sur 4 sites, 123 à Guerbès , 62 à Lekheidra, 31 à Lekhmissa et 57 à Regaba. Au sujet des insuffisances, la commune accuse un retard flagrant dans certains secteurs, comme l'inexistence d'un lycée, ce qui contraint les élèves de Guerbès à la corvée du transport. Côté santé, la commune dispose de 4 salles de soins dans les 4 agglomérations. Celle du chef-lieu de la commune n'a qu'un généraliste et un dentiste. La salle de soins de Guerbès (loin de 18 km du chef-lieu) manque de tout et surtout d'une maternité. Quant au volet jeunesse, c'est le vide total ! Et comme l'oisiveté est mère de tous les vices, les jeunes pataugent dans d'innombrables problèmes. Les fléaux sociaux ainsi que le chômage constituent leur passe-temps quotidien. Aucune infrastructure à leur disposition, excepté le stade communal. A ce propos, le SG de l'APC dira : «Dans le programme complémentaire de 2006, il y aura pour ces jeunes 2 stades matéco, une bibliothèque et l'aménagement du stade communal, en plus de 14 locaux commerciaux en voie d'achèvement, dont 10 seront réceptionnés sous peu.»