Chaque matin, les usagers se ruent devant les guichets. Une coutume de mauvais goût qui reste l'unique solution aux milliers de personnes, surtout les retraités et les fonctionnaires, dans l'espoir de ne pas repartir bredouille. Le manque de liquidité est devenu un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. La crainte de l'aggravation des ruptures, surtout pendant la deuxième quinzaine de chaque mois, pousse les usagers à effectuer plus de retraits, ce qui complique considérablement la gestion et la prise en charge du problème. Les usagers, rencontrés sur place, expriment leurs inquiétudes et leur désarroi. manque de liquidités Ils posent aussi d'autres problèmes, celui notamment des pannes du système informatique et du renouvellement des chéquiers. Les bureaux de poste que nous avons visités aménagent des efforts considérables pour faire face à cette situation intenable, et les agents en souffrent aussi. Toutes les tentatives pour connaître les réelles causes de ce phénomène restent sans réponses claires. «Le manque de liquidités au sein des agences postales est du ressort de la Banque d'Algérie», souligne, a chaque fois, Algérie Poste, et que la Banque d'Algérie «n'arrive toujours pas à satisfaire pleinement la demande des fonds». Pour l'amélioration des services, Algérie Poste annonce, dès cette année, la mise en circulation de la carte magnétique de paiement et l'installation des guichets automatiques pour commander les chéquiers.