Les nombreuses doléances émanant des habitants du quartier défavorisé de Ben Achour ont été prises en charge, en un temps record, par les autorités locales de Blida. Vivant dans la marginalisation et l'exclusion la plus totale depuis une trentaine d'années, ces habitants qui avaient longtemps souffert des affres du terrorisme vont pouvoir enfin avoir droit à un cadre de vie décent. En effet, le wali de Blida, Hocine Ouadhah y a fait une tournée à cinq reprises depuis le début de l'année et a assuré ces citoyens que leurs doléances allaient être prises en considération. Selon ses habitants, ce quartier n'a jamais eu droit à autant d'attention. Aussi, le délégué de l'APC de Blida au niveau de l'annexe de Ben Achour, en l'occurrence Amouri Tahar, avait recensé toutes les revendications des habitants de ce méga-quartier, avant de les soumettre aux hautes autorités locales. Au final, des familles qui n'avaient pas accès au réseau du gaz naturel viennent de bénéficier de cette commodité leur permettant d'améliorer leur quotidien. Ben Achour vient aussi de bénéficier de l'installation de l'éclairage public. En outre, une partie de son réseau d'assainissement sera réhabilitée incessamment, tandis que la partie la plus défectueuse devra être carrément refaite. Les habitants de Ben Achour, qui attendaient depuis des lustres les actes administratifs attestant de leurs titres de propriétaires pour le foncier ont eu droit finalement à ces actes, puisque le site abritant ce quartier vient d'être cadastré en un temps record. Rappelons à ce sujet que lors d'une réunion tenue au siège de la wilaya et consacrée aux problèmes de cette cité, le wali avait fixé la date du 15 avril comme échéance ultime pour la remise des actes aux citoyens, maintes fois désabusés par des promesses sans lendemain. Par ailleurs, un nouveau commissariat, une polyclinique et une salle de soins vont y être érigés pour répondre aux besoins des habitants. Au chapitre des transports, le wali s'est également engagé à régulariser la situation de ceux activant clandestinement à Ben Achour. C'est dire que quand l'administration locale et les élus veulent collaborer pour l'intérêt du citoyen, tout devient possible.