Réalisées à coups de millions de dinars, pas moins de trois salles de soins tardent à être ouvertes dans la commune de Chabet El Ameur. A Aït Ali, la structure est squattée par un fils du propriétaire du terrain où elle est construite. Il réclame un logement pour évacuer les lieux, alors qu'on avait déjà octroyé un appartement à sa famille, précise le P/APC, Mzala Nordine. «Il nous fait du chantage. L'erreur a été faite par l'ancienne Assemblée, qui n'a signé aucun document avec la famille qui lui a cédé le terrain», a-t-il justifié. Doit-on pour autant laisser la salle fermée et obliger encore les villageois à aller jusqu'au centre-ville pour une simple consultation médicale ? Le P/APC dit avoir proposé à la commission de daïra d'attribuer un appartement au concerné, ajoutant que sa demande est restée sans suite. A Aït Saïd, la salle de soins tarde à être ouverte depuis cinq ans à cause d'un fil électrique présentant un danger. «On a versé 200 000 DA à Sonelgaz pour l'enlever, et on attend qu'elle intervienne», dira le P/APC. A Ouled Bentafat, c'est le manque de gardiens qui est avancé comme prétexte pour justifier la fermeture de la salle de soins depuis sa réception en 2014.