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L'Algérie face au défi de la maîtrise des importations
L'équilibre du budget mis en péril
Publié dans El Watan le 19 - 04 - 2009

Selon les experts, l'équilibre budgétaire de l'Etat pourrait être sérieusement remis en cause si les cours du pétrole continuent à enregistrer une tendance baissière. Les importations, dont le montant augmente de manière substantielle, sont aussi de nature à mettre en difficulté le budget de l'Etat, si l'on tient compte des explications données hier par les intervenants à la conférence organisée à Alger par ATI Business Service et Djazaïr Events.
Abdelhamid Mezaâche, consultant et maître de conférences à l'Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP) et à l'école supérieure des banques, a estimé que l'équilibre budgétaire de l'Algérie ne dépend pas uniquement de ce que l'on encaisse comme recettes, mais aussi de la maîtrise rigoureuse des dépenses publiques. « A mon avis, l'Algérie dispose de moyens pour lutter contre un éventuel déficit budgétaire en réduisant un peu plus ses dépenses, surtout celles injectées dans l'équipement. Ceci permettra au pays de veiller à l'équilibre de son budget en cas de crise pétrolière », estime M. Mezaâche. Les importations, qui ont atteint en 2008 la barre des 40 milliards de dollars, doivent faire l'objet d'une réflexion et d'un débat approfondi, laisse-t-il entendre, précisant que les secteurs dans lesquels évoluent les PME algériennes sont fortement concurrencés par les importations. « Les entreprises publiques se débattent dans une situation de ni faillite ni survie, alors que les sociétés privées, elles, occupent des créneaux qui sont très fortement concurrencés par les importations », fera remarquer le conférencier.
Ainsi, les marges de manœuvre sont très étroites pour l'entreprise privée. Sa survie dépend, d'après Abdelhamid Mezaâche, de la mise en échec de la concurrence des produits importés. Cela devrait se faire, selon lui, soit par l'introduction de taxes sur les produits importés, soit par la mise en œuvre de normes capables d'attribuer à l'entreprise un certain nombre de privilèges censés booster son essor. « Ce sont des questions qui sont en débat dans les hautes sphères décisionnelles du pays. Pour le secteur public économique, il y a probablement un certain nombre de décisions qui se préparent pour 2009 et qui vont dans le sens de sa relance et de sa restructuration », a fait savoir M. Mezaâche. Lui emboîtant le pas, Jean-Louis Perrault, directeur de Master Economie international et PME à l'université de Rennes (France), a, quant à lui, estimé que l'ère de 150 dollars le baril du pétrole n'a fait qu'encourager la spéculation sur les produits de base, à l'instar du blé, traduite par l'évolution inquiétante des importations en 2008. Selon M. Perrault, « l'importation est une stratégie de survie et une mauvaise habitude qui fait disparaître rapidement la rente. A titre d'exemple, le contrechoc (la crise) a fait que 20% des réserves russes se sont évaporées en un seul semestre seulement ».
Pour M. Mezaâche, si l'Algérie dispose de suffisamment de réserves de change pour être à court terme à l'abri d'une raréfaction des crédits, elle doit inévitablement désamorcer le casse-tête des importations. En d'autres termes, « si on veut que l'impact de la crise soit limité, il est temps de mettre à profit la manne de la devise étrangère pour la relance de l'investissement national par des mesures plus audacieuses que celles prises à l'heure actuelle », conclut Abdelhamid Mezaâche.


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