De nombreux cafés de la capitale des Hauts-Plateaux pataugent dans une indescriptible insalubrité. Les clients désirant siroter un café ou prendre une boisson fraîche sont vite écoeurés par le pitoyable état des lieux. La tenue vestimentaire des cafetiers ressemble à une combinaison de mécanicien d'un temps révolu. Les toilettes sont fermées à cause du manque d'eau, un alibi qui ne tient plus la route, et certaines sont dépourvues de bouches d'aération. La pâtisserie, fabriquée la plupart du temps dans des laboratoires clandestins, échappant aux regards et autres descentes des contrôleurs de la qualité, est exposée à l'air pollué et aux moustiques, causant des intoxications. Les ustensiles, machines à café ou à jus, ne sont, le plus souvent, pas propres. Même si certains propriétaires de cafés ont beaucoup investi ces derniers temps, la majorité de la corporation ne s'en soucie guère. Les services concernés ne doivent-t-ils pas mettre le holà à cet état de fait avant le début de l'été, saison des grandes affluences et de toutes les contaminations ?