Particulièrement en ce début d'été avec des habitants qui ne savent plus à quelle porte frapper pour alerter les autorités locales sur la dégradation de leur environnement. Elle se caractérise depuis des mois par la stagnation des eaux due à des remontées, des dépôts anarchiques d'ordures ménagères, la présence à longueur de journée d'animaux domestiques, la multiplication des moustiques et la prolifération des rongeurs. A maintes reprises, l'association de quartier a interpellé les services concernés dont la commune et la daïra, vainement, puisque la situation est toujours en l'état. Les membres de cette même association avaient également interpellé, sur leur situation, le wali à l'occasion de sa visite de leur quartier le 8 août 2006. Ils ont posé le problème du regroupement depuis des années dans un seul logement F3 ou F4 de 3 à 4 différentes familles composées chacune de 6 à 8 personnes. Alors que le réseau d'évacuation des eaux usées et pluviales est totalement inefficient, les accès des dizaines de bâtiments représentent des risques certains pour les habitants surtout les enfants et les personnes âgées. «Si jamais un accident ou épidémie de MTH venait à surgir et ayant pour origine les problèmes officiellement dénoncés, nous entamerons des poursuites judiciaires à l'encontre des responsables concernés. Il faut que chacun assume ses responsabilités. Que cesse le mépris», a déclaré Layachi Abdelkrim, président de cette association.