Le Doyen de la ville d'Oran, en l'occurrence le FCO, vit des moments difficiles et risque d'aller se fourvoyer dans les divisions inférieures, en l'occurrence la Régionale deux. En effet, à cinq journées de la fin de l'actuelle compétition, le Feth semble se complaire à la seizième et dernière place du classement général au grand dam des nostalgiques. Le vieux club d'El Bahia (créé en 1903) n'est plus que l'ombre de lui-même et semble se complaire dans cette situation qui, au fil du temps, est devenue anarchique avec une montagne de problèmes, que ce soit dans le domaine de la logistique ou des finances qui, hélas, perdurent jusqu'à l'heure actuelle. Rappelons que le team de Carteaux a gobé pas moins de quatre entraîneurs durant cette saison à l'instar de Hadj, Slimani Miloud, Moro sans ajouter la venue du néo-entraîneur Hafid Belabes qui n'est autre que l'ex-joueur du MCO. Un vrai boulet que traîne le FCO avec cette dernière place qui, il faut le dire, n'est pas conforme à son statut car ayant enfanté beaucoup de joueurs qui ont fait les beaux jours d'autres clubs de la ville d'Oran. Il est loin le temps où les Nemoura, Belahcène, Lekali, Kechra, Belazrag, Medjahed Ghaouti, Petit Abbes et tant d'autres joueurs faisaient la fierté des quartiers de Carteaux et de Gambetta. A l'heure actuelle, le FCO semble se contenter de menu fretin et être voué aux chimères. Avec trois matchs gagnés, trois parités et 19 défaites, c'est la déche totale où il ne faut pas oublier que les querelles de clocher ont fini par faire achever un pan de l'histoire du football oranien. Avec onze points de retard sur l'avant-dernier du classement général, on ne voit pas comment va faire le FCO pour renverser la vapeur à … cinq journées du baisser de rideau. Qui a tort, qui a raison dans cette forfaiture qui a mené le club phare de Carteaux dans les abysses du classement, car ne dit-on pas qu'à force de jouer avec le feu, on risque de s'y brûler, car à y voir de près, le Feth était en train de jouer sa tête pendant trois saisons consécutives et à chaque fois, il a sauvé les meubles sur le fil, mais, cette fois-ci, les carottes étaient cuites bien à l'avance où tout le monde a préféré quitter le bateau, à leur tête les meilleurs joueurs du club qui étaient devenus indésirables au club et qui font actuellement les beaux jours de beaucoup de clubs. Les finances sont actuellement le talon d'Achille de cette équipe. Un stade désuet qui ne répond plus aux normes de sécurité, la pose d'un tartan approprié n'est jamais venue alors que d'autres stades ont reçu cette matière synthétique il y a belle lurette. Un exemple, le stade Toula d'Eckhmül qui pourtant domicilie des équipes de … divisions inférieures. C'est tout dire aussi que la politique des deux poids, deux mesures a fait beaucoup de dégâts autour de cette équipe emblématique qui est loin, très loin de ses devancières. Les nostalgiques du FCO semblent dépités pour ce gâchis qui ne dit pas son nom par cette chute vertigineuse des « Vert et Rouge » qui, à coup sûr, ira sombrer dans les dédales de l'oubli si les autorités locales et les amoureux de cette équipe n'y mettent pas un frein. Qui sauvera le FCO ? Une question qui pour l'instant n'en finit pas d'être récurrente et semble pour le moment ne point trouver un écho favorable tant les dissensions et autres déchirements sont devenus le véritable dada des fossoyeurs de cette prestigieuse et ancienne équipe de la capitale de l'Ouest.