Le FCO n'en continue pas de souffrir sur son aire et cela depuis belle lurette. En effet, le stade Keloua (ex Gay), avec le temps, n'est devenu que l'ombre de lui-même et est aux antipodes de ses prérogatives. La pose du gazon dit de quatrième génération, qui est de mise depuis longtemps, commence à devenir pour tout l'entourage du Feth un véritable casse-tête et de surcroît une chimère. Le semblant de tuf est aussi devenu très dangereux, occasionnant moult blessures lors des matchs mettant aux prises le FCO avec ses vis-à-vis. Ajoutons à cela la poussière qui s'élève à la moindre accélération du joueur et nous aurons là un triste paysage qui ne reflète pas le vrai visage de cette équipe du FCO qui crie sur tous les toits à l'indignation et à la frustration et derechef qui la pénalise tous azimuts. Et que dire de la pluie et des averses en période hivernale qui le transforment en un véritable lac, offrant là un spectacle désolant pour le Doyen de la ville d'Oran. Faut il pousser le bouchon un peu plus loin pour les autres avatars qui, eux, se taillent la part du lion par l'entremise de l'eau chaude qui n'existe même pas, lorsqu'à à la fin de la partie, les joueurs locaux et les visiteurs prennent carrément leurs sacs en bandoulière pour aller fureter du côté des douches du quartier, offrant par là aussi un spectacle désolant et cocasse qui peut devenir dangereux pour la santé du joueur, surtout en cette période où la grippe a atteint de grandes proportions. Même le barreaudage qu ceinture le stade a de facto occasionné beaucoup de blessures aux joueurs qui, dans leur élan, se télescopent avec ce dernier car la ligne de touche, sensée être loin de ces barreaux en fer n'est qu'à quelques coudées de ces derniers. Malgré moult pétitions pour élargir cette espace, c'est le silence total laissant le club s'empêtrer dans des situations inconcevables. Et dire que les stades de Freha Benyoucef de Saint Eugène et celui de Choupot qu'est Benhamed Lahouari, ont connu dernièrement un lifting à tout point de vue (pose du tartan de quatrième génération, relookage des vestiaires et des travées, dignes des autres stades de la ville d'Oran, à l'instar de Zabana et de Bouakeul). Le FCO qui pourtant a connu ses heures de gloires, durant les années 40 et après l'indépendance, et qui a enfanté beaucoup de grands joueurs qui ont fait les beaux jours du MCO, de l'ASMO, de l'USMO et de la fameuse équipe de la Casoran, est-il devenu un pestiféré aux yeux des responsables sportifs de la ville d'Oran ? Il est temps de remédier à ce lapsus afin que ce club retrouve son lustre d'antan. Malgré ses… 107 ans, le Feth Club Oranais ne veut point lâcher la bride et est toujours bon pied, bon œil. La balle est dans le camp des autorités locales.