Depuis le début du mois d'avril, les citoyens de la commune d'Aït Zikki, ne reçoivent ni leur courrier ni leurs mandats et que pour toute autre opération d'expédition d'objet de toute autre nature, il faudra se déplacer vers la poste Aït Ikhlef dans la commune de Bouzeguène. Selon les citoyens d'Aït Zikki, la poste n'a pas ouvert ses portes depuis la première semaine de ce mois d'avril. Le receveur qui devrait, normalement, partir en retraite, a été maintenu dans son poste, en raison du manque de remplaçants. Cette situation n'arrange ni le fonctionnaire qui veut absolument partir et encore moins les citoyens qui réclament la réouverture de leur poste. Les citoyens ne comprennent pas ce statu quo. Même si l'administration ne trouve pas de remplaçant, il faudra qu'elle trouve une solution pour permettre le retour à la normale des activités de la poste. Toujours est-il, les citoyens ne comprennent pas l'attentisme de l'administration qui semble tourner le dos aux problèmes de la population. La poste est toujours fermée et la population demande l'affectation urgente d'un agent. Par ailleurs, l'autre agence postale située à Sikh dans la commune de Bouzeguène, est également fermée sur ordre de l'administration et cela, semble-t-il, pour des raisons de sécurité. Le receveur de ladite poste est affecté vers celle d'Aït Ikhlef où il continue à gérer, à partir de là, les affaires de sa propre agence postale. A Bouzeguène, également, la poste souffre considérablement du manque d'agents aux guichets. Certains agents doivent se déplacer d'un guichet à l'autre pour prendre en charge les clients. La poste d'Aït Ikhlef emploie, aujourd'hui, le même nombre d'agents que durant les années 1980 alors que la population de la commune a presque doublé. L'agence postale d'Aït Ikhlef demande aussi à être élargie avec de nouveaux guichets et de nouveaux espaces.