Le comité de surveillance et de lutte anti-acridienne s'est réuni, samedi dernier, sous la présidence du secrétaire général de la wilaya et a décidé une série de mesures pour prévenir les risques d'invasion du criquet pèlerin. Cette rencontre a été précédée par un regroupement des responsables des structures agricoles, le 18 octobre, sur le même sujet. L'action est axée sur la mobilisation des moyens de lutte tels que les véhicules et équipements de traitement, les pesticides et le personnel spécialisé, ainsi que l'organisation de journées de formation en lutte acridienne au profit des agriculteurs et des délégués des services agricoles de la wilaya. Les dispositions prises vont dans le sens du renforcement du dispositif mis en place depuis l'apparition du criquet pèlerin en juin 2004, particulièrement dans les communes de Beni Bouattab et Ouled Ben Abdelkader. Selon un bilan des services agricoles, 167 ha d'arboriculture et de cultures maraîchères ont été totalement infestés et traités pendant près d'un mois par les équipes d'intervention. Le dispositif de lutte a été levé le 1er juillet 2004. C'est la première fois, dit-on, que ce type d'insectes a fait son apparition dans la région limitrophe de la wilaya de Tissemsilt. Cependant, l'invasion la plus fréquemment enregistrée dans la wilaya concerne les criquets marocains et les sauteriaux qui envahissent, chaque année, les zones côtières d'El Marsa et Beni Haoua, Ouled Ben Abdelkader au sud et Taougrit et Abou El Hassen au nord. La surface totale traitée s'élève, selon les mêmes sources, à 1 451 ha dont le plus gros est situé à El Marsa, Beni Haoua et Taougrit. Les dégâts causés à l'agriculture sont jugés « insignifiants ».