Les habitants de la cité 492 Logements, Djenane Achaïbou, Dély Ibrahim, ne savent plus à quelle autorité s'adresser ni à quel saint se vouer. Tous les vides sanitaires sont inondés d'eaux usées (une aubaine pour les rongeurs et autres insectes) et des maladies donc à l'horizon. La vie est infernale, insoutenable pour les habitants en période estivale, particulièrement les enfants. Ajouter à cela la disparition des femmes de ménage qui dure depuis au moins une année, voire plus. «Nous payons un loyer conséquent mais nous ne recevons rien en échange. Aucune prestation qui justifie le montant déboursé mensuellement. A l'OPGI de Bir Mourad Raïs, organisme gestionnaire, ils sont plus enclins à réclamer les charges qu'à assurer la mission dévolue», dira un locataire. Messieurs les responsables, un peu d'égard pour la cité. La santé de ses locataires mérite cela.