Ce souk se situe sur le côté bas de la RN12, sur la berge de l'oued Sébaou. En plus de la pollution qu'il génère au cours d'eau, le marché handicape la circulation à grande échelle. Chaque vendredi, des centaines de clients et de marchants affluent vers ce rendez-vous commercial. Des bouchons interminables sont créés sur plus d'un kilomètre. Les accotements sont squattés par des commerçants exposant leurs marchandises. Le stationnement anarchique des véhicules cause des embouteillages qui durent des heures. Les trottoirs constituent une aubaine pour les jeunes chômeurs qui en font des parkings privés. Autre source d'encombrement, les transporteurs de voyageurs sont stationnés pour l'occasion au milieu du sens giratoire, desservant plusieurs lignes. Les personnes qui empruntent cet axe routier le vendredi témoignent de l'incongruité du choix de ce lieu pour l'installation d'un marché hebdomadaire. Dépassés, des automobilistes se livrent à des altercations verbales, qui se terminent souvent par des bagarres. Selon des riverains, l'APC, qui a promis de réorganiser ce lieu de négoce avant de le régulariser, a failli à ses engagements. Si les élus locaux se félicitent d'avoir créé une plus-value commerciale pour la localité, il n'en demeure pas moins que cela s'est fait au détriment de l'ordre public.