Cinq candidats se sont présentés pour le poste de directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et succédé fin novembre à Mohamed El Baradei. L'ancien vice-premier ministre belge Jean Pol Poncelet, 58 ans, est entré dans la course lundi peu avant la clôture des candidatures. « Hier (lundi) à 16h (14h GMT), il y avait cinq candidats », a dit un diplomate en précisant qu'il s'agit outre du candidat belge, de l'ambassadeur sud-africain Abdul Samad Minty, 69 ans, son homologue japonais Yukiya Amano, 61 ans, l'ancien ambassadeur de Slovénie Ernest Petric, 72 ans, et l'Espagnol Luis Echavarri, 60 ans, directeur de l'Agence de l'énergie nucléaire de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). M. Poncelet est également un ancien ministre belge de la Défense et de l'Energie et occupe actuellement le poste de directeur du développement durable au sein du groupe nucléaire français Areva. L'agence onusienne devait annoncer mardi la liste officielle des candidats pour la succession de M. El Baradei. Mais selon un diplomate auprès de l'agence, cela pourrait prendre plusieurs jours car il faut d'abord informer chacun des 35 membres du conseil des gouverneurs et également « traduire les CV des candidats dans toutes les langues officielles de l'agence ». Après une courte campagne électorale pour les candidats en lice, les membres du conseil des gouverneurs de l'AIEA devraient se réunir une nouvelle fois fin mai pour désigner leur nouveau chef. Fin mars, l'exécutif n'avait pas réussi à départager, faute de majorité qualifiée, les deux candidats alors en lice, MM. Minty et Amano. L'Egyptien Mohamed El Baradei a renoncé à briguer un quatrième mandat après avoir passé douze années à la tête de l'agence onusienne.