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L'Algérie à la 123e place, selon un classement de RSF
Publié dans El Watan le 17 - 10 - 2007


L'Algérie a gagné seulement trois positions par rapport à 2006. Maigre évolution qui s'explique par les poursuites judiciaires contre les journalistes, les difficultés de créer des journaux, la censure dans les médias publics et l'inexistence de médias audiovisuels privés. Pour établir ce classement, RSF a demandé à quinze associations de défense de la liberté d'expression activant dans le monde, à son réseau de 130 correspondants, à des journalistes, des chercheurs, des juristes ou des militants des droits de l'homme, de répondre à 50 questions permettant d'évaluer la situation de la liberté de la presse dans un pays. Les questions posées ont trait à l'assassinat, l'emprisonnement, l'agression ou la mise sous écoute des journalistes. Sont pris en compte également les pressions politiques sur les journalistes, l'expulsion des correspondants étrangers, les difficultés d'accès à l'information, la violation du secret des sources, l'autocensure dans la presse privée, l'existence de sujets tabous (armée, corruption des dirigeants…), le monopole de l'Etat sur la télévision, la radio, les moyens d'impression et les fournisseurs internet, l'accès de l'opposition aux médias publics ainsi que l'obligation d'obtenir une autorisation avant de créer une publication. Classées conjointement à la 25e place, Maurice et la Namibie arrivent en tête des pays africains en matière de respect de la liberté de la presse. Ils sont suivis du Ghana (29), de l'Afrique du Sud (43), du Cap-Vert (45), du Togo (49) et de la Mauritanie (50). A cette place, la Mauritanie, qui est engagée dans un processus démocratique assez sérieux et qui a gagné 88 places en deux ans, est justement le meilleur pays arabe dans le classement. Arrive derrière le Koweït, classé à la 63e place, les Emirats arabes unis 65e, le Qatar 79e, le Liban 98e, le Maroc, 106e et le Bahreïn 118e. La Libye, l'Irak et la Somalie sont en bas du classement. La situation de violence et d'instabilité dans ces deux pays expliquent ces mauvaises notes. En Irak, depuis l'invasion des troupes américano-britanniques en 2003, plus de 200 professionnels des médias ont été assassinés. Classée à la dernière place, l'Erythrée est le pays où la liberté de la presse est totalement absente. «Même si toutes les violations de la liberté de la presse ne sont pas connues en Corée du Nord ou au Turkménistan, qui précèdent immédiatement l'Erythrée dans le classement, ce pays mérite sa dernière place. La presse privée a été bannie du pays de l'autoritaire Issaias Afeworki et les rares journalistes qui ont osé critiquer le régime ont été jetés au bagne», a relevé RSF. Les quatorze premières places sont occupées par des pays européens. L'Islande et la Norvège sont les pays où la liberté de la presse est parfaite. L'Estonie, la Slovaquie, la Belgique, la Finlande, la Suède et le Danemark sont également bien classés. La Finlande et l'Irlande ont perdu leurs premières places de l'année écoulée. Les Etats-Unis, qui occupent la 48e place, sont critiqués, entre autres, pour le maintien en détention sans aucune accusation, depuis cinq ans, du cameraman soudanais d'Al Jazeera, Sami Al-Hadj, sur la base militaire de Guantanamo. Mal positionnée, l'Italie 35e, n'améliore pas son score à cause des menaces de groupes maffieux sur les journalistes. Le manque de pluralisme dans les médias audiovisuels et l'assassinat de la journaliste Anna Politkovskaïa font que la Russie soit classée à 144e place, juste avant la Tunisie et l'Egypte, et derrière le Yémen, l'Afghanistan et Singapour. La Bulgarie 51e, et la Pologne 56e, demeurent, selon RSF, les mauvais élèves de l'Europe. L'ONG observe que l'internet occupe de plus en plus de place dans le décompte des atteintes à la liberté d'expression. Des pays ont reculé dans le classement en raison de violations graves à la libre circulation d'informations sur le web. C'est le cas de la Malaisie, de la Thaïlande et du Vietnam. «Au moins 64 personnes sont emprisonnées dans le monde pour s'être exprimées sur la toile. La Chine conserve son leadership dans cette course à la répression avec 50 cyberdissidents détenus», note RSF.

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