Dans une lettre adressée au président de la République, des éléments de la garde communale de la wilaya de Bouira viennent solliciter l'intervention de ce dernier en vue de la régularisation de leur situation. Leurs doléances consistent en le versement des indemnités de victimes du terrorisme et de leurs arriérés de salaires qu'ils n'ont pas touchés depuis leur réintégration dans leur poste de travail, après plusieurs mois passés en maladie. Rappelons que ces gardes communaux, qui ont affronté le terrorisme durant la décennie noire, se sont retrouvés « mis dehors », selon leurs propos. Ils avaient déjà écrit au gouvernement et à la direction générale de la garde communale, en vain. Ils déclarent être « victimes des abus de l'administration » après avoir été « victimes du terrorisme durant la décennie noire ». Ces gardes communaux, au nombre de 11, annoncent avoir déposé leurs dossiers au niveau de la délégation de la garde communale de Bouira, depuis 2005. Mais, selon leurs dires, ils n'ont pas reçu de réponse à ce jour. Il est utile de souligner que ces éléments ont été suspendus de leur poste puis réintégrés, mais sans que l'administration régularise leur situation financière.