Le Front des forces socialistes (FFS) a tenu hier une session ordinaire de son conseil national sous le signe de l'engagement pour « la construction de l'alternative démocratique ». Dans son discours préliminaire, le premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, a réitéré l'appel du parti aux forces vives de la Nation pour engager « un regroupement des forces du changement ». Désignant les alliés avec lesquels le FFS veut s'engager, Karim Tabbou estime qu'il « incombe à l'élite non compromise avec le régime de trouver les modes d'organisation et d'action qui permettent un regroupement des forces du changement ». Il indique par ailleurs qu'il « ne s'agit pas d'additionner des sigles ou d'organiser un carnaval prétendûment pluraliste de l'opposition. Aujourd'hui, le problème principal est l'impasse des cadres, demain la dureté des luttes à venir permettra, sans nul doute, l'émergence de nouvelles générations de cadres pouvant animer les luttes politiques, économiques, sociales et culturelles ». Et de préciser encore : « Oui aux alliances avec les personnalités et les forces politiques autonomes » et « non aux alliances avec les imposteurs, les galériens et les forçats du pouvoir ».