à son avenirLe FFS entend faire de 2006 l'année de son redéploiement sur le terrain. « 2006 est l'année charnière pour notre parti. Nous allons marquer d'une manière plus forte le front social », nous a déclaré, hier, Karim Tabbou, secrétaire national chargé de la communication au FFS. Le parti de Hocine Aït Ahmed ne veut pas perdre du temps et se laisser dépasser par les événements. Selon Karim Tabbou, un plan d'actions sera tracé aujourd'hui, à l'occasion de la tenue de la session ordinaire du conseil national. Au moins trois points essentiels sont à l'ordre du jour de cette réunion. Les cadres du FFS devront évaluer le bilan annuel de Ali Laskri, premier secrétaire et son staff. « Le conseil national va engager un débat autour de l'action du secrétariat national pour l'exercice passé. Il sera également une opportunité pour définir les perspectives du parti tant sur le plan organique que sur le plan des actions à mener », a précisé le responsable du FFS. A l'issue de ce rendez-vous, Ali Laskri, reconduit pour un deuxième mandat par le président du parti, désignera la composante de son secrétariat national. « Comme prévu dans les textes du parti, un rapport de la réunion du conseil national sera présenté au président du parti », a précisé Karim Tabbou. Dans cet objectif, le premier secrétaire du FFS devra, selon l'orateur, rencontrer Hocine Aït Ahmed. Par ailleurs, le conseil national du FFS préparera les échéances d'avant le congrès, en l'occurrence l'audit national, la conférence nationale des élus et la convention thématique. Pour Karim Tabbou, le 4e congrès du parti, prévu au premier semestre de l'année en cours, sera un congrès politique et il faut qu'il soit préparé minutieusement. « Pour le moment, nous sommes engagés à faire réussir les échéances prochaines pour faire réussir le congrès », a-t-il soutenu. Des échéances dont les dates seront fixées à l'issue de ladite rencontre. Le FFS, a-t-il indiqué, n'est pas gagné par la fièvre des législatives et les locales de 2007 et ne veut pas penser au calendrier fixé par le pouvoir. Un pouvoir, a-t-il ajouté, qui a échoué sur le plan social et politique. « Le pays est dans l'impasse intégrale, une inefficience totale. Le FFS va orienter ses actions, en collaboration avec les forces syndicales et politiques autonomes, vers la mobilisation des masses sociales pour plus de liberté, de démocratie et de respect des droits de l'homme », a-t-il expliqué.