Les 18 familles de la cité GMS, dans la ville d'Akbou, relogées dans les logements sociaux sis à la cité de l'ex-caserne, se plaignent du fait que plus de six mois après leur relogement, ils n'ont ni eau courante, ni gaz de ville. Ainsi, ces familles contraintes de vivre sans les commodités nécessaires craignent de voir leur situation perdurer. A noter pour rappel que sur instruction du wali les autorités locales ont fait évacuer le 18 octobre de l'année écoulée ces 18 familles qui habitaient un immeuble reformé pour non-conformité aux normes de construction. Ce bloc construit dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire et qui constituait un danger potentiel pour ses occupants a été mis sous scellés en attendant sa démolition. « Au lieu de prendre en charge sérieusement notre problème, les pouvoirs publics nous proposent une solution médiévale qui consiste en l'implantation d'une fontaine publique au pied de notre immeuble. Bien entendu nous refusons ce remède palliatif car nous ne voulons pas du provisoire qui dure » nous disent les habitants. En attendant, ces derniers sont ravitaillés tant bien que mal par les camions citernes de l'APC d'Akbou. Pour ce qui est du raccordement au gaz de ville, les habitants ne peuvent en bénéficier étant donné que les logements qu'ils occupent font partie d'un ensemble de logements achevés dont on continue, du reste, à retarder la distribution. Cet état de fait est d'autant plus paradoxal que la commune d'Akbou accuse un déficit important en logements sociaux.