L'inspection du Commerce d'Aïn El Turck a mis en place un programme « spécial saison estivale » de lutte contre la fraude qui devait prendre effet à partir du 1er mai. L'objectif recherché est la maximalisation de la protection du consommateur durant cette période à haut risque. La première mesure importante est l'interdiction de toute autorisation délivrée par l'APC aux commerçants saisonniers. Ainsi, ces petits commerces, qui échappaient au contrôle de la qualité et des prix, ne pourront plus pratiquer leurs activités en l'absence de toute inspection. La seconde mesure porte sur l'établissement obligatoire d'un registre du commerce pour toute activité, notamment celle relative à la restauration. Autrement dit, le commerçant ne peut varier ses activités avec un seul registre du commerce. Enfin, la troisième concerne les hôtels et les complexes touristiques de la daïra. L'affichage des prix des chambres ainsi que ceux des prestations fournies est désormais obligatoire. A ce propos, un travail est entrepris par les inspecteurs du commerce auprès d'eux afin de les instruire sur les nouvelles dispositions auxquelles ils devront se conformer, selon une instruction ministérielle. A propos de la mise en place de ce programme, il faut dire que les « préparatifs » vont bon train, puisque pas moins de 65 interventions ont été opérées cette dernière semaine auprès de restaurateurs, crémeries, cafés, fast-foods et hôtels. Un nombre inhabituel en une période aussi courte et qui s'est traduit par l'établissement de 18 PV, dont 6 propositions de fermeture pour défaut d'hygiène et de vente de produits impropres à la consommation. Cette intensification des actions de l'inspection du Commerce, entamée une semaine avant l'entrée en action de ce plan, s'explique par le fait que les saisons précédentes, ses services étaient pris de court et que la saison estivale se clôturait avant même que les sanctions ne tombent.