Ainsi, l'ex-parti unique maintient la mainmise sur l'APW et 20 communes sur les 60 que compte la deuxième wilaya du pays en nombre d'habitants et en électeurs. Mieux encore, le FLN récupère la municipalité d'El Eulma qui lui a tourné le dos 18 années durant. Les assemblées de Beni Ouartilane (un fief du FFS) et Bouandas, détenues des années durant par la formation de Da l'Hocine (le plus grand perdant dans l'affaire), basculent dans le camp Flniste, appelé une fois de plus à gérer l'hôtel de Ville de Sétif qui a enregistré (28,57% de voix exprimées), le plus faible taux de participation de la wilaya, réalisant 42,48% pour les communales et 41,91% pour l'assemblée de wilaya. L'inattendue déroute du FFS, qui ne garde que deux communes (Guenzet et Aïn Lagradj) sur les neuf qui étaient sous sa coupe, a fait l'affaire du RND, l'autre grand bénéficiaire du scrutin. La formation de Ouyahia, qui ne détenait que deux communes, s'adjuge cette fois-ci une quinzaine dont Aïn Azel, Aïn El Kebira ainsi que deux anciens bastions du Front des forces socialistes, Beni Mohli et Beni Chabana. Les indépendants ont, quant à eux, accaparé les communes de Bougaâ (ex-FLN) et Hammam Guergour. Le Parti des travailleurs (PT) vole la vedette au FLN à Mezloug.