Le centre médico-social de la CNAS de Blida, situé au niveau de la cité Zenquet Ennouar (hauteurs de la ville), offre plusieurs prestations médicales aux citoyens, assurés ou pas, avec des prix préférentiels. En l'absence de structures sanitaires dotées de moyens humains et matériels, surtout au niveau des hauteurs de la ville des Roses (Sidi El Kebir, Beni Ali…), les citoyens habitant ces localités défavorisées n'ont que ce centre pour bénéficier des soins liés notamment à la chirurgie-dentaire ou faire des bilans sanguins, des examens de radiologie… A titre d'exemple, la confection d'un dentier coûte moins de 1500 DA, alors que chez le privé, cela revient au minimum à 10 000 DA. Ce centre a l'avantage donc de parvenir à concilier l'humanitaire à la rentabilité. Dans ce sens, il a pu enregistrer, durant le mois de mars dernier, presque 30 millions de centimes comme rentrées d'argent suite aux prestations médicales dispensées. Et pourtant, les tarifs de ces dernières sont symboliques. Cela explique d'ailleurs l'engouement, au quotidien, des citoyens défavorisés, notamment les femmes pour ce centre médico-social de la CNAS. Il est utile de relever toutefois que cet établissement ne dispose pas d'un infirmer, puisque l'ancien a pris sa retraite et il n'est pas encore remplacé. Le recrutement de médecins spécialisés en médecine interne, ORL ou encore en gynécologie s'avère aussi indispensable, et ce, pour mieux répondre à la demande des patients. A relever aussi que le laboratoire de ce centre ne peut pas assurer toutes les analyses sanguines, faute de moyens et d'un médecin biologiste. En attendant que ce manque soit comblé , le centre en question continue de « rendre service » non seulement aux assurés sociaux, mais aussi et surtout aux personnes démunies.