La famille Haddadou, qui continue à occuper un logement de fonction à l'école primaire de Tiza, fortement endommagé par le séisme de mai 2003, est exposée à un véritable danger. Les services du contrôle technique des constructions (CTC) ont établi un procès-verbal classant la bâtisse comprenant une salle de cours au rez-de-chaussée et le logement de fonction en premier étage en « orange 4 ». Par conséquent la salle a été simplement fermée et l'habitation n'a malheureusement pas été réconfortée. « Nous avons été délaissés. Nous avons peur que la bâtisse s'écroule sur nous, car les dalles sont endommagées et les murs et le plafond sont fissurés », nous dira le chef de la famille, enseignant désemparé, avant d'ajouter : « Nous n'avons pas où aller. Même les maintes demandes que j'ai formulées pour un chalet sont restées sans réponses. »