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Othmani Mohamed (Bâtonnier) : « Nous avons interdit l'exercice de la profession à plus de 170 avocats »
Publié dans El Watan le 06 - 05 - 2009

Bâtonnier de l'Ordre des avocats de Sidi Bel Abbès depuis 2002, Othmani Mohamed était alors considéré comme le plus jeune bâtonnier du monde. Il n'avait que 35 ans. Aujourd'hui, à 42 ans, il reste le plus jeune bâtonnier d'Algérie.
Beaucoup de personnes se demandent à combien s'élève le nombre d'avocats dans les wilayas de Sidi Bel Abbès et Aïn Témouchent et dans quelles conditions s'exerce le métier d'avocat ?
Tout d'abord, il faut rappeler que l'Ordre de Sidi Bel Abbès a été créé en 1998 et a été dirigé, durant plusieurs années, par Me Cherradi Cheikh qui a déployé beaucoup d'efforts pour donner corps à cette jeune organisation. S'agissant des avocats portés au tableau et qui exercent légalement le métier d'avocat, ils sont au nombre de 720. L'inscription au tableau et l'observation stricte des conditions d'exercice sont les conditions indispensables à l'exercice du métier.
Un grand nombre d'avocats ne peuvent pas exercer en raison de leur non-inscription au tableau de l'Ordre après avoir fait l'objet de décisions disciplinaires. Combien sont-ils et pourquoi ?
Nous avons interdit, durant ces deux dernières années, l'exercice de la profession à plus de 170 avocats, essentiellement pour non-respect des normes et règles en matière de domiciliation des cabinets. De nombreux confrères exerçaient en dehors des règles admises, ce qui, évidemment, se répercutait sur la qualité des prestations fournies aux justiciables. En omettant de porter le nom d'un avocat au tableau, car c'est le terme approprié pour signifier l'interdiction temporaire d'exercer, il ne s'agit nullement de le stigmatiser mais de le pousser à améliorer ses prestations et, corrélativement, à préserver la crédibilité de la profession.
S'agissant de la relation qu'entretient le barreau avec le parquet, des incidents sont signalés ici et là, notamment lors des procès criminels. Qu'en est-il de la juridiction de Sidi Bel Abbès ?
Il y a, certes, de temps à autre, des incidents concernant l'aspect juridique de telle ou telle affaire. Nous essayons, à chaque fois qu'un problème surgit, de le solutionner à travers un dialogue que je qualifierais de sincère et responsable entre le parquet et la défense. Il est vrai que la plupart des incidents surviennent lors des procès en criminel en raison du pouvoir important délégué aux juges professionnels. Puisqu'il s'agit d'un tribunal populaire, il serait, à mon avis, plus approprié de revenir à l'ancien système qui prévoyait quatre jurés au lieu de deux actuellement.
Vous avez récemment dénoncé le recours abusif au mandat de dépôt qui, selon vous, doit demeurer l'exception et non pas la règle...
C'est effectivement à ce niveau-là que magistrats et avocats doivent travailler afin d'améliorer encore plus le système judicaire, et je dirais même humaniser l'appareil judicaire. Vu le nombre de détenus, il est important de savoir que les mises sous mandat de dépôt n'ont jamais été en faveur de la société. Le mandat de dépôt doit être l'exception, or, ce que nous constatons aujourd'hui est tout à fait le contraire. D'où la nécessité de penser à créer le poste de juge des libertés qui doit se prononcer sur les formes de mises en application d'une décision du parquet.


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