Une centaine de veilleurs de nuit sont entrés depuis le début de la semaine en cours, dans un mouvement de protestation. Ces travailleurs, en colère, exerçaient au niveau des chantiers de réalisation de certains projets de logements au profit de l'office de promotion et de gestion immobilière de Bouira. Ils ont été licenciés suite au remplacement de certaines entreprises par d'autres, privées, au niveau de quelques chantiers. Les protestataires assuraient la tâche de gardiens de nuit et étaient recrutés sur la base de contrats d'une durée déterminée apprend-on. Ces travailleurs revendiquent leur réintégration à leurs postes. Rappelons que la loi prévoit la titularisation automatique de l'employé à son poste au-delà d'une certaine période d'exercice et d'un certain nombre de contrats. Cette disposition n'est pas respectée par beaucoup d'employeurs pour ne pas avoir à payer des charges supplémentaires (sécurité sociale, retraite, allocations...). Par ailleurs, cette démarche, qui consiste à remplacer des ouvriers par d'autres au niveau du même chantier quand la société réalisatrice change pour une raison ou pour une autre, a toujours créé des problèmes de ce genre, les premiers accusant les seconds de les avoir mis au chômage. Les contestataires menacent de recourir à d'autres actions en vue de faire aboutir leurs doléances qu'ils jugent légitimes.