Celles-ci sont prises d'assaut dès les premières heures de la matinée par les détenteurs de comptes courants postaux, qui font le pied de grue devant les guichets, en vain. Mais la ruée s'est amplifiée le 22 janvier, date des virements des pensions des retraités qui viennent grossir les rangs des chaînes. Dès l'ouverture de l'administration postale, l'on remarque des files d'attente qui s'allongent au fil des heures, suivies de protestations et de mécontentements qui gagnent les titulaires de CCP, lesquels n'arrivent pas à retirer leur argent déposé. Même les distributeurs automatiques de billets, encastrés dans les agences, sont vides. Mais les guichetiers des agences postales, embarrassés, déclinent leur responsabilité dans cet état des choses et tentent d'expliquer aux clients que la question de la disponibilité des liquidités ne relève pas de leur compétence mais que c'est un privilège de la Banque Centrale chargée d'approvisionner les institutions bancaires.
