Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la LADDH rappelle que les libertés syndicales, dont le droit à la grève, les libertés de réunion et de manifestation sont consacrées par la Constitution et les conventions internationales ratifiées par l'Algérie. «Le gouvernement algérien, souligne-t-elle, ne peut pas présenter un rapport idyllique sur la situation des droits de l'homme en Algérie devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU et en même temps empêcher l'exercice de ces libertés par la répression, l'intimidation, l'interdiction et les pressions de toutes sortes.» La LADDH appelle ainsi le gouvernement à ouvrir un véritable dialogue social avec les syndicats autonomes. Pour sa part, le FFS dénonce l'empêchement du rassemblement de prestation prévu hier devant le Palais du gouvernement et condamne également «la répression violente et sauvage contre les militants syndicalistes» ayant répondu à l'appel au rassemblement. Il souligne dans une déclaration rendue publique hier que «des partis libres et des syndicats autonomes sont nécessaires pour construire la démocratie dans le pays».