Les trois associations font un travail de recherche et de formation à long terme dans le cadre du programme. Elles visent à la professionnalisation des équipes, ainsi qu'à l'établissement de ponts pour l'échange, la réflexion et l'inspiration réciproques. «Il s'agit de s'enrichir, de se former avec l'autre pour créer», comme le dit Guillemette, de Gertrude II. Les objectifs ne sauraient être atteints sans la participation et le soutien de l'APC de Sétif, du théâtre municipal, de l'office des établissements des jeunes (ODEJ) de la même cité, du centre culturel français de Constantine et de celui de la ville de Lyon. Le public ciblé, parmi les jeunes slameurs et comédiens (universitaires surtout), ainsi que des animateurs de l'ODEJ participeront à des ateliers, entre le 14 et le 24 avril, sous la direction de Monique Hervouet, autour des textes: Pièces de guerre (extraits scène 12) de l'Anglais Edward Bond, et D'où vient le cygne ? , 1ère œuvre de la jeune Sétifienne Randa El Kolli. Les acteurs formés feront leur prestation le 24 avril au théâtre municipal de Sétif. Il convient de rappeler que le programme Noir Sur Blanc touche à toutes les disciplines artistiques: théâtre, cinéma, littérature, arts plastiques et slam. Le slam, cette poésie libre d'origine américaine, connaît un franc succès à Sétif depuis son apparition, il y a de cela trois ans dans la capitale des Hauts- Plateaux. De nombreux groupes sont nés à Sétif, et nulle part ailleurs en Algérie, tels Rimes urbaines. En mai prochain, un 3e festival de slam sera organisé du côté de Aïn Fouara. D'autres manifestations sont en préparation, et devraient se dérouler vers la fin de l'année, en octobre à l'amphithéâtre de l'opéra de Lyon, et en décembre à Sétif… A suivre.