A kerzaz (400 km au sud de Béchar), il a inspecté les travaux d'extension d'un projet de réalisation d'un bloc opératoire doté de 40 lits, attenant à la polyclinique inaugurée l'an dernier. A El Ouata, une localité de 8 000 âmes, le ministre a également inauguré une polyclinique dotée de tous les équipements nécessaires et modernes et fonctionnant avec cinq médecins généralistes. La structure sanitaire aura coûté près de dix milliards de cts avec ses équipements. Le premier responsable de la santé publique a insisté, au cours de son entretien avec le personnel médical, sur la nécessité d'assurer une permanence de service et sur «la rigueur dans la gestion». A l'hôpital Mohamed Yagoub de Beni Abbès, Amar Tou a inspecté le nouveau service d'hémodialyse équipé de quatre générateurs et d'un scanner 2 barrettes récemment acquis, ainsi que le service d'endoscopie. Dans la commune d'Abadla, il a inauguré une nouvelle polyclinique d'un coût de 33 579 173 DA, inspecté le nouveau service d'hémodialyse doté de quatre générateurs, à l'instar de celui de Béni Abbès. Des acquisitions, fait-on savoir, qui mettent fin aux souffrances des patients qui se déplaçaient jusqu'à Béchar. Les travaux d'un nouvel hôpital de 120 lits seront bientôt lancés à Abadla, la structure hospitalière équipée coûtera 1 350 000 000 DA. A Béchar, Amar Tou a visité l'hôpital Mohamed Boudiaf, entièrement rénové et réservé exclusivement à la mère et l'enfant, structure au sein de laquelle se pratiquent trois spécialités, à savoir la gynécologie, la maternité, la pédiatrie ainsi que le service des urgences médicochirurgicales. L'enveloppe budgétaire dégagée pour la rénovation et l'équipement de cet hôpital s'élève à 300 000 000 DA. La clinique ophtalmologique algéro-cubaine, achevée, a fait également l'objet d'une inspection. Elle sera mise en service avant la fin de l'année 2008, a indiqué Amar Tou. Jeudi, le ministre s'est déplacé à Beni Ounif (110 km au nord de Béchar), où il a posé la première pierre pour d'autres projets relevant de son département. A l'école paramédicale, le ministre a expliqué devant les cadres de la santé, la politique sanitaire de son département ainsi que ses grands axes qui ont pour fondement, dira-t-il, la réalisation des structures sanitaires, la formation de spécialistes et le personnel paramédical et dont la finalité serait la couverture sanitaire de l'ensemble du pays. En guise d'illustration, il citera l'hôpital Mohamed Boudiaf pour «la mère et l'enfant», qui constitue, selon lui, un modèle qui n'existe dans aucune ville d'Algérie et a appelé à la préservation de cet acquis.