L'objectif de cette journée vise à informer les locataires afin de les impliquer dans la gestion des parties communes de leurs immeubles. Les textes réglementaires de la copropriété classent ces parties en deux catégories regroupant, entre autres, les cours et voies d'accès, les réseaux d'égouts, les canalisations et conduites d'eau, de gaz et d'électricité qui desservent le groupe de bâtiments dont il s'agit, les ornements de façades et les balcons. De toute évidence, et avec la disparition de certains métiers, comme celui de concierge, ces parties sont livrées à toutes les dérives. Premier responsable du parc immobilier public, l'OPGI affirme ne pas vouloir se désengager du travail de gestion qui lui incombe, mais admet son impuissance face au délabrement des immeubles, lequel est dû à une démission incontestable de l'administration, que celle-ci justifie par le manque de moyens. Mais les locataires partagent la responsabilité puisqu'une bonne partie d'entre eux ne s'acquitte pas des loyers, sachant, que ceux-ci constituent la première source de financement de la structure. Le manque de civisme est tout aussi pointé du doigt, car, outre ceux qui en sont à l'origine, il pénalise également les autres. Plus grave encore, l'ignorance est la cause des comportements à risque, puisque certains locataires entreposent des produits domestiques dangereux, voire combustibles à même les gaines techniques de gaz et d'électricité. Le comble de l'absurde n'est pas atteint, et pour éviter les rats et autres cafards, certains habitants n'hésitent pas à boucher les ouvertures servant à la ventilation des gaines de gaz. Aussi, le travail de sensibilisation en direction des habitants doit se faire au quotidien, et l'OPGI pourrait peut-être faire preuve d'un peu plus de rigueur et d'organisation, et s'imposer par des actions claires.