La commission de la cour de Chlef a examiné, récemment, les demandes de 49 autres candidats à la fonction de médiateur de justice. Elle en a accepté 46 dont les dossiers ont été transmis au ministère de la Justice pour avis final. Les nouveaux médiateurs viennent s'ajouter aux 48 autres ayant déjà pris leurs fonctions au niveau des wilayas de Chlef et d'Aïn Defla. Ce poste a été créé dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme de la justice, notamment dans son volet relatif au nouveau code de procédure civile et administrative du 25 février 2008. L'objectif consiste à alléger et à traiter avec célérité les conflits et autres affaires engagés devant les juridictions administratives et de droit commun. Dans ce cadre, les nouveaux médiateurs ainsi que les magistrats concernés ont été conviés, récemment, à deux journées d'études sur leurs missions précises, sous la direction de responsables et cadres de l'administration judiciaire. Les postulants sont, pour la plupart, des retraités issus de différents corps de l'administration, dont l'Education, la Justice et les auxiliaires de justice, les corps de sécurité, etc. Ils ont dû satisfaire aux conditions de recrutement qui privilégient l'ancienneté, la compétence, la crédibilité et l'aptitude à régler les conflits entre personnes et parties adverses. Le nouveau code de procédure civile et administrative stipule que « le juge doit proposer aux parties concernées la médiation à l'exception des affaires familiales et prud'homales…et si les parties acceptent, le juge désigne un médiateur ».