Les conflits naissent entre les nouveaux acquéreurs et les enfants du quartier qui n'ont pas l'intention d'abandonner leurs espaces de jeux. Il est arrivé que les conflits tournent mal : «J'ai vu plusieurs adolescents partir en prison après avoir mis le feu aux lots en construction. Un repenti était venu s'y installer, il a dû repartir pour que l'on retrouve un semblant de calme», explique Meghlaoui Djamaï, membre de la coopérative. Plusieurs expertises ordonnées par la justice et réalisées par des cabinets d'experts terminent tous par une même conclusion : la coopérative immobilière Tewfik est la seule propriétaire de ces espaces verts. La construction des nouveaux logements a été ensuite suspendue, mais la justice peine encore à statuer. Selon l'architecte-expert, Abdelmalik Moghrani, l'APC n'a pas été en mesure de fournir ni le dossier de permis de construire ni l'arrêté de morcellement modificatif…