Le problème relatif à la spéculation du ciment dans la région n'est en aucune manière du ressort de l'unité dont la mission principale est assujettie à la production, toute transaction illégale ne concernant ni de près ni de loin la cimenterie », a tenu à préciser, lundi dernier, Thierry Sansonetti, directeur administratif et des ressources humaines de la Société des ciments de Zahana (SCIZ). En effet, à 7 km de la commune de Zahana, plus précisément dans la localité de Djeniène Meskine, les camions de gros tonnage font de longues chaînes devant la porte principale de l'usine pour procéder à l'enlèvement du ciment. « Le prix du sac de ciment à Zahana a atteint un seuil insupportable. La différence est énorme et inexplicable puisque à sa sortie d'usine, le prix du sac de ciment est fixé à 225 DA pour atteindre plus tard 430 DA dans la périphérie du complexe et sera cédé, par exemple, à Mascara entre 520 et 550 DA », affirme un citoyen rencontré sur place. Selon le directeur administratif de la SCIZ, Thierry Sansonetti, « l'usine de Zahana est une société commerciale avant tout dont la mission est d'assurer la disponibilité du produit sur le marché d'une manière permanente. Cela se traduit par la commercialisation de 3500 tonnes par jour avec 3790 DA/tonne, soit 189 DA (HT) le sac », tout en ajoutant : « Nous dégageons notre responsabilité pour toute opération en dehors de l'usine. »