La réjouissance des habitants de la cité Daksi à l'instar de nombreux quartiers de la ville quant à l'alimentation en eau potable dont ils jouiront durant la période de l'Aïd, aura été de courte durée, puisque sitôt la fête passée, le précieux liquide a disparu à nouveau des robinets laissant place aux soucis d'acheminer de l'eau vers les foyers. De par le climat glacial qui règne sur la ville, depuis quelques jours, rendant tout déplacement franchement hasardeux, certains citoyens arrivant aux termes de leur « stock » n'ont pu trouver plus efficace que de faire appel aux citernes d'eau potable. Moyennant des montants plus ou moins conséquents, des enfants et des parents munis de bidons et de jerricanes de contenances variables feront parfois d'interminables chaînes sous les flocons de neige pour ensuite rentrer chez eux remplis tout de même d'espoir de pouvoir bientôt se laver rien qu'en ouvrant le robinet.