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Plus de 120 entreprises concernées
PRIVATISATION À L'EST DU PAYS
Publié dans El Watan le 31 - 01 - 2005

Aujourd'hui lundi, 688 travailleurs sur 1030 issus de 12 entreprises publiques économiques du portefeuille de la Société de gestion des participations Est Sud-Est (SGP-ESE) prendront leur propre destinée en main.
Huit d'entre elles, El Assala (imprimerie), Sétif, Entreprise des arts graphiques, Biskra, Société des travaux d'impression Constantine, Travaux d'impression, Ouargla, Prestations de services de second œuvre, Biskra, Etude et réalisation des travaux hydrauliques, Constantine, Bureau d'études techniques et économiques, Béjaïa, et Communale des travaux Morsot, Tébessa, entameront leurs activités aussitôt la cérémonie de remise des documents de cessions achevée. Les quatre autres entreprises de travaux de distribution d'énergie Béjaïa, des Infrastructures et des travaux routiers, Bordj Bou Arréridj, Unité communale de menuiserie générale, Biskra et l'Entreprise publique communale de fabrication et de commercialisation d'articles de droguerie seront lancées incessamment. « Nous gérons un portefeuille de 120 entreprises publiques. Elles étaient 141 les précédentes années. Notre politique de privatisation est d'inciter les travailleurs à se porter acquéreurs dans le cadre de la procédure de reprise des entreprises par les salariés. Les offres sont parcimonieuses au regard de la situation financière des entreprises à privatiser avec leurs actifs et passifs. Nous estimons nécessaire le rééchelonnement des dettes afin de faciliter leur reprise. Dans cette perspective, le soutien de l'Etat est incontournable. Les entrepeneurs potentiels qui se sont signalés, ne sont pas du domaine et se présentent tous sans être accompagnés de leur conseil d'affaires ou représentant de la banque d'affaires », a argumenté M. Boudebouz, président-directeur général de la SGP/ESE. L'opération entamée par la SGP/ESE, qui compte 120 entreprises publiques implantées dans 23 wilayas, pourrait servir de ballon de sonde. Elle avait été précédée quelques jours auparavant par l'ouverture des plis des soumissionnaires intéressés par l'acquisition des hôtels de l'Orient Annaba, Mermoura Guelma, El Morjane El Kala propriétés de l'Entreprise de gestion touristique de Annaba. La liquidation concernera également des entreprises de wilaya telle celle d'informatique de la wilaya de Annaba (EFWAN), l'Imprimerie centrale de l'Est (ICA), l'Entreprise de distribution du matériel agricole, la Seta, le Bureau d'études GAAT, Eriad Les Moulins d'Hippone... La perspective de chambardements à venir a aiguisé de solides appétits. En catimini, des entreprises à l'image des entreprises des Galeries algériennes, Edied, Etwa, de récupération, Edipal... ont été privatisées, ou sont en voie de l'être. Cette privatisation qui interviendrait au plus tard fin avril 2005, touchera plusieurs autres. Plus de 3000 travailleurs sont concernés par des mesures de licenciement multiformes. Bon nombre de cadres dirigeants d'entreprises ont estimé que cette privatisation signifie un bouleversement total du paysage économique national. Selon eux, les SGP vont lâcher sur la mer fort agitée de la compétition économique nationale, les petites et moyennes entreprises publiques industrielles et de services dans un état de déliquescence avancé. Ces dernières formeraient, selon eux, des monnaies d'échange pour l'enrichissement de certains. Les récents rappels à l'ordre du gouvernement destinés à des incompétences avérées à l'origine de la faillite de la majorité des entreprises placées sous leur responsabilité, n'a pas balayé les réflexes du copinage, des affinités et du trafic d'influence. Les travailleurs, quant à eux, regardent cette préparation de la cession de leur outil de travail avec apparemment autant d'indifférence qu'ils en mirent, ces dernières années, à le défendre. Depuis des mois, les syndicalistes tentent de donner l'impression de réfléchir à la question pour s'y opposer. Ils ont collationné des fiches, compulsé des dossiers, pris note des suggestions des travailleurs et de leurs recommandations et vu s'entasser, non sans étonnement, des lettres de dénonciation et des pétitions. Du côté des éventuels acquéreurs, la question du « qui achètera quoi » s'est transformée en un jeu de Monopoly. Les douze entreprises mises sur le marché par la SGP/ESE ont excité les convoitises dans le monde privé de la finance et de l'industrie. Bon nombre d'opérateurs économiques ou leurs représentants ont déjà dévoilé leur appétit. Mais les plus actifs ont été sans conteste, les gros importateurs, les spécialistes du marché de l'agroalimentaire et du textile. Beaucoup de ces derniers ont proposé un schéma tout ficelé de leur vision de la privatisation. Certains ont proposé d'appliquer la démarche Etat/privé à l'image de celle appliquée au complexe sidérurgique d'El Hadjar. Des économistes ont avancé un autre schéma de privatisation portant sur la mise sur le marché les actions des entreprises concernées par cette procédure. C'est-à-dire céder en Bourse une partie importante du capital entre 60 et 70% selon la procédure de l'offre publique d'achat. Selon nos interlocuteurs, celle-ci permettra d'une part, la dispersion de l'actionnariat, d'autre part, à bloquer à ce stade toute velléité de contrôle par le privé. La deuxième étape devrait intervenir une année après avec la cession de ce qui reste comme actions, soit les 30 à 40 % du capital. Par cette démarche, les décideurs chercheraient à se mettre à l'abri du mécontentement des syndicalistes. Toutes ces turbulences qui risquent de se répercuter négativement sur le marché de l'emploi ne semblent pas perturber le moins du monde les syndicalistes fonctionnaires de l'Etat. « C'est de loin le plus sale dossier de ce début d'année 2005 que le gouvernement doit rapidement liquider. Un dossier qu'on a laissé pourrir depuis des années. Des entreprises publiques réellement sinistrées et des salariés habitués aux fins de mois miraculeusement maintenues, pour certains, impayés durant plusieurs mois, pour d'autres. Ce dossier liquidé avec la prise en main des entreprises par les nouveaux propriétaires, les travailleurs mis sur la touche se ligueront contre le gouvernement et contre les élus locaux. En fait ces dernières années, tout s'est ligué en fait que rien ne bouge et que la situation atteigne un stade avancé de pourrissement. C'est en quelque sorte, l'exemple ubuesque de la léthargie perpétuelle », considère Mohamed Zine, ancien cadre gestionnaire, candidat à l'acquisition de l'entreprise publique dans laquelle il avait travaillé durant plusieurs années avant de bénéficier de l'indemnité compensatrice du départ volontaire.

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