Exit les Entreprises de promotion du logement familial (EPLF). Suite à la décision de Noureddine Moussa, ministre de l'Habitat, de les reverser dans l'Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI), les futurs acquéreurs s'inquiètent. Qu'en est-il de ceux qui ont déposé un dossier de demande et de ceux qui attendent la réception de leur logement ? « Rien ne change, rassure Bouzrara Slimane, le directeur de l'Entreprise nationale de la promotion immobilière. Par exemple, il n'y aura pas de changement d'adresse. C'est juste l'appellation qui sera modifiée. D'ailleurs, nous avons l'ambition d'ouvrir d'autres bureaux de l'ENPI dans tout le pays. » Pour l'instant, rien n'a été décidé : la réorganisation de l'entreprise est en cours. « Cette fusion-absorption devrait se faire début juin », poursuit Bouzrara Slimane. Pour rappel, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait décidé, l'été dernier, le gel des activités des EPLF en vue de leur dissolution. Les raisons invoquées : le surendettement, le manque de financement et la défaillance de certaines EPLF. Pour l'information, l'Entreprise nationale de la promotion immobilière (ENPI) dépendra de la SGP Indjab, qui elle-même appartient au ministère de l'Habitat. L'ENPI sera chargée de récupérer les actifs et les chantiers des EPLF. Ainsi « la priorité est donnée à la sauvegarde des emplois. Il est également question de sauvegarder les intérêts des souscripteurs et des entreprises qui travaillaient avec les EPLF, ainsi que les banques, ajoute le directeur. Ensuite, l'ENPI étudiera la possibilité de relancer leurs activités une fois mises sous sa coupe. Cependant, cela prendra du temps car nous ne sommes qu'au stade d'études et de réflexion. »