AAPI: 42 projets d'investissement chinois d'une valeur de 4,5 milliards de dollars enregistrés    Rekhroukh reçoit des membres de l'APN de Médéa et de Batna    Le chef de l'ONU "profondément alarmé" par la frappe sioniste sur un hôpital de Ghaza    Coupe de la CAF : le ministre des Sports renouvelle son soutien total au CS Constantine    Des pluies orageuses sur plusieurs wilayas du pays mardi et mercredi    Une plateforme de concertation pour la tenue d'une conférence sur les mécanismes d'autonomisation de la femme dans la vie politique    Attaf participe à la cérémonie d'ouverture de la 24e session extraordinaire du Conseil exécutif de l'UA    Accidents de la route: 49 morts et plus de 1884 blessés en une semaine    Ghaza: le bilan s'alourdit à 51.000 martyrs et 116.343 blessés    Bentaleb met en avant les efforts de l'Algérie dans la promotion de l'emploi et la lutte contre le chômage    Journée d'étude sur la a complémentarité institutionnelle au service du processus législatif    «La population est martyrisée depuis 18 mois, la violence traque les habitants jusque dans leur sommeil»    L'éclairage de Abdelaziz Medjahed    Tirer les leçons de la crise de 1929 et celle de 2008    Des demi-finales et une affiche    L'Algérien Ahmed Kendouci victime d'une fracture tibia-péroné    «Une feuille de route inspirante, qui incite au travail et ravive l'esprit national économique»    «L'Algérie n'est pas en retard par rapport au déploiement mondial de cette technologie»    La corruption est partout dans le royaume    L'OPGI relance les retardataires à Relizane    Participation de 12 œuvres cinématographiques    Le Quai d'Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal    L'exposition "le patrimoine algérien à travers un regard belge", un hommage à Edouard Verschaffelt    Sadi insiste, depuis Khenchela, sur la nécessité d'impulser le sport scolaire et universitaire    Forum scientifique sur la migration : M. Merad rencontre le président de l'Université arabe Naif des sciences sécuritaires    Illizi : aide financière de la Sonatrach à des associations et clubs sportifs locaux    Réunion du comité de pilotage du projet de coopération entre le ministère de la Jeunesse et le PNUD    Biskra: coup d'envoi du Festival culturel international de la poésie arabe classique    Démantèlement d'un réseau de trafic de drogue impliquant le Maroc    Vers l'installation d'un comité technique restreint, chargé de déterminer la répartition des quotas    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La JSK perd deux précieux points sur son terrain    Ballalou dévoile les sites culturels et naturels proposés pour inscription    Projection en avant-première du film d'animation "Touyour Essalam", à Alger    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'inquiétude gagne les acquéreurs
DISSOLUTION DES EPLF
Publié dans L'Expression le 13 - 09 - 2008

Il s'agit d'une décision gouvernementale qui risque d'être aussi mal accueillie que celle de la taxe sur l'achat des véhicules neufs.
La décision de dissoudre les Eplf a provoqué de vives réactions. Des souscripteurs, des cadres des entreprises concernées s'inquiètent de leur sort. Ces derniers n'ont pas saisi le motif de cette décision. «Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement veut dissoudre les entreprises alors qu'elles ne sont pas déficitaires», ont indiqué des cadres de différentes filiales. Sur les 19 Eplf qui opèrent à l'échelle nationale, aucune n'a déclaré faillite. «Nous n'avons pas été associés au programme de réalisation du million de logements», assurent les représentants des Eplf. Abordant le sujet lors de son déplacement, le semaine dernière à Béjaïa, le ministre de l'Habitat, Noureddine Moussa, avait expliqué: «Dans leur forme actuelle, les Eplf n'ont pas contribué pour beaucoup dans la réalisation du million de logements.» Le ministre a estimé que «leur contribution a été limitée, marginale», c'est pourquoi il a été décidé, selon lui, de «mettre fin à cette situation, en préservant, bien sûr, le patrimoine de ces entreprises et également leurs travailleurs». L'information selon laquelle les Eplf seraient dissoutes ne date pas d'aujourd'hui. Elle remonte déjà à quelques semaines. Il s'agit en fait d'une décision gouvernementale qui risque d'être aussi mal accueillie que celle de la taxe sur l'achat des véhicules neufs. Bien avant l'arrivée de l'actuel ministre à la tête du secteur, les cadres des Eplf avaient déjà exprimé leur volonté de participer à la réalisation du million de logements annoncé par le chef de l'Etat en 2004. Selon ces responsables, aucune réponse ne leur a été donnée. Ils persistant et signent qu'ils n'ont jamais été sollicités par le département de l'habitat pour participer à la réalisation du chantier. «Nous avons manifesté notre intérêt de participer à la construction des logements, mais nous n'avons eu aucun quota», précise l'un des responsables qui s'interroge sur le timing de cette restructuration. Allant dans plus de détails, nos interlocuteurs ont relevé le caractère des entreprises de promotion de logement familial (Eplf), dont les actifs sont détenus à 100% par l'Etat. «Nous sommes des entreprises à caractère commercial, nous n'avons pas été créées pour faire du logement social», ont-ils souligné. D'autant plus que ces entreprises, poursuivent-ils, ne relèvent pas du ministère de l'Habitat mais plutôt des Sociétés de gestion et des participations (SGP) qui sont sous la tutelle du ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements. «Nous n'avons aucune relation avec le ministère de l'Habitat, ce dernier devait s'adresser directement aux SGP au lieu d'apostropher les entreprises», expliquent les cadres de ces sociétés. Ces derniers ne comptent pas garder le silence et envisagent de contester cette décision pour protéger leurs entreprises. «Nous n'accepterons pas d'être les boucs émissaires», ont-il martelé. «Pourquoi dissoudre ces entreprises alors que le secteur de la construction a besoin de promoteurs?», se demandent-ils. Pour eux, il n'y a pas d'autre explication que celle de vouloir casser le secteur public au profit du privé. Selon les informations recueillies auprès de ces entreprises, plus de 25.000 logements sont en cours d'études et de réalisation. Ces chantiers seront-ils arrêtés? La dissolution des EPLF entraînera automatiquement l'arrêt des projets. C'est pourquoi les souscripteurs s'inquiètent et expriment leur colère. Cette décision va également affecter des entreprises étrangères qui se sont associées avec plusieurs de ces entreprises nationales pour la construction du logement familial. La dissolution des Eplf outre de ne pas être une tâche facile, est-ce réellement la solution?

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.