Ces personnes affirment que depuis la fin des travaux d'installation des conduites du réseau d'eau potable, la quasi-totalité des rues de la partie dite haute d'El Gammas sont devenues des pistes impraticables. Circuler dans ces rues relève de l'exploit, tant les crevasses sont nombreuses et profondes. De plus, l'incessant ballet des voitures soulève de gros nuages de poussière qui rendent l'atmosphère irrespirable. Un habitant du quartier nous dira à ce propos : «Nous avons pourtant été informés que la réfection et le goudronnage des rues seront réalisés dès la fin des travaux engagés pour l'installation du nouveau réseau d'AEP. Ceux-ci sont terminés depuis bien longtemps mais rien n'est encore fait». Des citoyens, résidant à la cité des 800 logements évolutifs, situés sur les hauteurs d'El Gammas, affirment en outre que depuis une vingtaine de jours leurs habitations sont littéralement envahies par une multitude de rats. Ces rongeurs proviendraient des nombreux regards éventrés et bouches d'égout dans la cité dont les couvercles en fonte ont été, pour la plupart, volés pour être revendus vraisemblablement aux marchands de ferraille.