La communauté estudiantine de Tizi Ouzou a marqué la journée de l'étudiant par l'organisation de diverses activités. A l'initiative des services des activités culturelles et sportives des résidences universitaires Hasnaoua (Bastos) II et III des tournois de karaté do, de natation, kishii taijutsu et d'aérobic au profit des résidentes. Le programme élaboré en la circonstance ne s'arrête pas là puisque même des matchs de football, handball, basket-ball et volley-ball ont eu lieu durant toute la semaine écoulée, histoire de permettre aux étudiantes de « souffler » un petit peu après une année d'études. « Nous avons essayé de concocter un programme en mesure de donner l'opportunité à nos étudiantes d'étaler leur talent dans diverses disciplines sportives », nous dira Djamel Saghir, responsable du service des activités culturelles et sportives au sein de la cité universitaire Hasnaoua III. Il en est de même pour son homologue de Hasnaoua II, Rabah Sadi Oufella, en l'occurrence, qui estime, par ailleurs, que « le sport a toujours existé dans les cités universitaires de Tizi Ouzou, où l'on relève même l'ascension de plusieurs athlètes ayant représenté dignement la région dans plusieurs compétitions nationales, voire même internationales ». Effectivement, l'université est un véritable réservoir de jeunes talents dans plusieurs disciplines sportives. D'ailleurs, faut-il le préciser, les compétitions qu'ont abritées, la semaine dernière, les résidences de jeunes filles de Hasnaoua ont regroupé un nombre important de participantes. Enfin, notons que cette semaine d'activités sportives a été couronnée, mercredi dernier, par un gala artistique animé par une pléiade de jeunes chanteurs, à l'image de Djillali Hamama, Mourad Naâr et Kamel Chenane. « Nous avons également organisé, en plus des compétitions sportives, des activités culturelles comme des représentations théâtrales et une exposition. Cette semaine a été un succès pour les organisateurs, surtout si l'on se réfère à l'impact qu'a suscité chez les étudiantes de nos cités qui manifestent un engouement pour ce genre d'activités. Il faut souligner aussi que Kamel Daoud et Malika Naâr, respectivement directeur de Hasnaoua I et première responsable de Hasnaoua II, ont grandement contribué à la réussite de ces activités », a précisé Djamel Saghir.