D'ailleurs, les membres du comité de village de Tamda regrettent le lancement de ces projets en retard et la lenteur dans leur démarrage et leur progression. Cette situation est due à «des blocages administratifs», indique le président du comité. Les entreprises réalisatrices «n'ont pas encore signé leur convention et activent donc en dehors du marché», explique-t-il. Malgré les efforts consentis par les autorités locales (daïra de Ouaguenoun) et notamment la DUC, les projets tardent à se concrétiser, précise le représentant du village. Pour son aménagement urbain, la localité de Tamda a bénéficié d'un montant global s'élevant à 630 millions de dinars, une enveloppe importante nécessitant une meilleure gestion, se plaint notre interlocuteur. Pour cela, le village de Tamda revendique le déblocage de la situation pour que les entreprises puissent réaliser leurs projets sur le terrain et demande que le maître d'œuvre de ces projets installe un bureau tout près des chantiers pour un meilleur suivi des travaux. L'ouverture en toute urgence des déviations et des évitements vers Fréha et Tala Athmane sont nécessaires pour contourner les désagréments causés par le grand trafic de la région et ce, dans l'intérêt des entreprises, des automobilistes et de la population. Le comité souhaite la coordination des entreprises, la rigueur et la continuité et surtout des travaux de qualité. Les membres du comité de village soulignent toutefois que l'urbanisation de la localité de Tamda a mis au chômage quelque 39 familles d'agriculteurs suite à la réalisation des constructions sur des terrains agricoles. Pour réparer ce préjudice, les villageois demandent leur quote-part des postes d'emploi créés par ces réalisations. Pour rappel, le programme d'amélioration urbaine de Tamda consiste en l'aménagement des trottoirs, l'assainissement des eaux usées, le drainage et l'évacuation des eaux pluviales, l'éclairage public, etc.
