Toutes les propositions convergent, à se baser sur les propos de M. Ouadah, wali de Blida, en visite d'inspection le week-end dernier à la daïra de Meftah, vers l'adoption du projet de création d'une école africaine de formation dans le domaine du paramédical. L'entreprise régionale des ciments du centre (ERCC), qui souhaite bénéficier d'une partie du foncier de l'unité amiante ciment de Meftah, devra, selon les propos du wali «verser impérativement le droit d'impôt sur son activité, si cette option vient à être consommée à la wilaya de Blida». «Il est tout à fait incompréhensible que l'activité se déroule sur un territoire appartenant d'un point de vue administratif à la wilaya de Blida, alors que l'imposition profitera à d'autres contribuables en dehors de la wilaya», ajoutera-t-il. Allusion faite ici à la wilaya d'Alger à qui, selon la compétence territoriale de la législation en vigueur, l'impôt sur les activités exercées à Meftah revient de droit au Trésor d'Alger.Le projet de création d'un institut de formation pour les cadres de l'intérieur est relégué au deuxième plan. En l'état actuel des choses, ces propositions sont encore au stade fœtal du fait que l'opération de dépollution du site devant démarrer en septembre n'est pas encore entamée.